La Voie du Talion
La Voie du Talion, thriller écrit à quatre mains, est paru le 02 mai 2016 aux éditions Aconitum.
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Ci-dessous, la couverture complète de La Voie du Talion avec le résumé.
ÉCRIRE À QUATRE MAINS... MAIS COMMENT FAIT-ON ?....
L'écriture est une activité solitaire. Tout du moins, c'est ce que beaucoup pensent.
Pourtant, l'écriture d'un livre fait intervenir de nombreux partenaires... Relecteurs, bêtalecteurs, correcteurs, éditeur...
Qu'en est-il de la particularité de l'écriture à quatre mains qui reste tout de même marginale même si de grands noms de duo d'auteurs ont marqué l'histoire de la littérature ?
Pour Erik et moi, écrire à quatre mains, c'est avant tout une évidence.
Une question de confiance et d'admiration réciproques également.
Cette activité en duo a favorisé pour nous deux l'émulation dans l'écriture.
Quant à savoir comme l'on s'y prend... il n'y a pas de règle ! Concernant La Voie du Talion, Alexandra a tout d'abord écrit un premier scénario un peu trop "tordu" dont Erik s'est emparé par la suite pour le remanier en grande partie. Notre collaboration sur ce thriller a commencé ainsi.
Ensuite, Erik s'est attelé à la rédaction de certains chapitres et moi d'autres. D'autres parties ont été rédigées en double puis fusionnées et certaines ont été élaborées par nous deux en même temps ! On ne se répatit pas les tâches. On agit à l'envie et au feeling et ça marche !
Car, il faut le dire, nos instincts réciproques enmprutent bien souvent le même chemin !...
Quant à la question de savoir si cela engendre des disputes... Absolument pas ! Et nous ne n'écrivons pas cela pour romancer cette collaboration. C'est la stricte vérité.
Nous sommes tous les deux ouverts au regard de l'autre et nous trouvons passionnant de pouvoir recevoir le ressenti d'un auteur, aussi proche en l'occurence !
Notre personnalité nous permet à tous deux de recevoir les critiques, d'autant que celles-ci sont toujours faites dans un but constructif.
Une écriture à quatre mains qui renforce nos liens et stimule notre imagination.
Alexandra COIN et Erik KWAPINSKI
ARRIVEE DES BEBES !
08 avril 2016, les "bébés" sont arrivés de l'imprimerie. Merci David Lecomte, éditeur des éditions Aconitum. Merci à Gaylord Kemp (en photo ci-dessous), responsable éditorial d'Aconitum et merci à Adeline Kemp, graphiste pour sa magnifique couverture riche de symboles !
Quelques jours plus tard, on les reçoit enfin nous aussi !
COMMENT A-T-ON ECRIT "LA VOIE DU TALION" ?...
ERIK :
De la philo au thriller...
L'expérience de 25 ans d'enseignement de la philosophie en lycée m'a finalement convaincu que l'on pouvait dire davantage dans un thriller que dans n'importe quel essai ou durant une année de cours.
Le thriller est l'absinthe, là où la philosophie n'est plus qu'un verre de grenadine tellement dilué que son goût en est devenu insipide.
Café-philo, la minute philo, philo kiosque... et tutti quanti... Elle est partout, banalisée à l'extrême, de sorte que cette transparence l'a neutralisée. …La philo, dont les programmes scolaires ont été aseptisés a donc rejoint les rangs du politiquement correct et a trouvé sa place dans cette grandiose société "transluvide" intercontinentale.
Je persiste à penser que les vrais philosophes, ceux qui ne craignaient pas de faire œuvre de subversion, de chambouler les esprits, les consciences, l'opinion et le prêt-à-penser en n'écrivant rien, mais en parlant sans mâcher leurs mots, …ceux-là, les Epictète, Sénèque, Epicure ou Marc-Aurèle... doivent être, du fond de leurs tombes, morts de rire ou de rage.
Ma vie à 18 ans a commencé comme un thriller... Adrénaline, rythme soutenu... Service militaire dans l'Infanterie de Marine, arts martiaux, jobs polymorphiques : pigiste, délégué pour France loisirs, formation de préparateur en pharmacie, usine, pion, maître d'internat, études de philosophie pour finalement m'assoupir dans l'idéalisme naïf de l'enseignement...
Il m'a fallu vingt-cinq ans pour sortir de ma caverne. Ce premier roman écrit avec ma compagne Alexandra est une libération. Pouvoir écrire, enfin, ce qui ne se dit pas !
Violence, sexe, manipulation, corruption…, bref ce qui fait le quotidien du téléspectateur assidu du journal de vingt heures, mais qui n'est pas assez noble pour la Grande Littérature et dont il ne faut pas parler sous peine d'être catalogué, au choix réac, miso-phallocrate, mal pensant ou complotiste !
Le thriller est l’un des trop rares espaces de liberté qu'il reste pour exprimer les sensations qui caractérisent une vie authentiquement vécue.
Le lecteur prend ce qu'il veut.
Il est libre d'acheter ou non un thriller.
Libre de le lire ou non. De le commencer et ne pas l'achever s'il est déçu. L'auteur ne lui demandera pas de rendre des comptes et le lecteur n'ira pas se plaindre du nombre de cadavres ou des scènes torrides ! Cette fiction, chacun en fait ce qu'il veut selon ses dispositions. Que cela ouvre de nouveaux horizons, incite à approfondir ou que cela navre, peu importe. Le temps d'une lecture, on ressent autre chose que le poids du quotidien avec son lot d'impôts, de taxes, d'interdits envahissants. Ce pauvre quotidien transparent, interchangeable, insipide.
Plus un thriller sera noir, plus il sera l'antidote à l'intoxication "transluvide" ! Le thriller est le pharmakon des temps présents.
C’est ce que nous espérons que La Voie du Talion illustre…
ALEX :
Le thriller, un exorcisme…
Le thriller La Voie du Talion est né d’une volonté commune d’écrire sur le thème du traumatisme et de la manipulation.
Erik, cela faisait quelques années déjà qu’il avait lâché les bancs de l’école où il enseignait la philo pour cultiver son propre jardin, à l’écart d’une société qu’il ne comprenait plus vraiment. Loin des hommes devenus indifférents. Transparents...
Écrire, il en avait eu l’envie. Mais pour quoi écrire ? Et surtout pour qui ? À quoi bon ?...
Et puis, j’ai débarqué chez lui avec mes blessures à l’âme, mon idéalisme égratigné… et mon manque de confiance.
Pour la première fois, la compréhension mutuelle était là alors que l’on traversait tous les deux la vie avec un amer sentiment d’étrangeté… Jusqu’à ce qu’à notre rencontre.
Pour une fois, enfin, le sentiment de regarder le monde avec les mêmes lunettes… Le même décodeur…
Même regard lucide du prisonnier qui vient de rompre ses liens et sortir de la caverne.
Même regard inquiet sur une société où la consommation et l’égoïsme avaient fini par digérer l’homme et ses valeurs pour en faire une machine à consommer et à jouir.
Quel qu’en soit le prix.
Dans une quête frénétique du plaisir, écraser son prochain est devenu une nécessité pour réussir et s’épanouir. À tel point qu’aujourd’hui « on ne consomme plus seulement des biens matériels […] on consomme des êtres humains », écrit le psychiatre et criminologue Dominique Barbier dans La Fabrique des pervers publié en 2013 aux éditions Odile Jacob.
En quelques mois, je me suis pris de plein fouet toute la noirceur du monde. Ça a été un peu comme passer de Paul et Virginie à 1984 d’Orwell, sans gilet pare-balles et sans préparation mentale. Une expérience traumatisante. Sans blessure apparente, pourtant.
Alors, pour digérer tout ça, j’ai pris la plume et j’ai écrit, pendant des mois et des mois. Des choses personnelles.
Et puis plus universelles.
Le thriller m’a finalement paru la forme d’écriture la plus apte à faire passer à la fois des émotions et une certaine vision du monde.
Mais comme je ne suis jamais sûre de moi, j’ai demandé conseil à Erik. Qui a commencé à ajouter son grain de sel. Et a retrouvé goût à l’écriture.
Voilà comment est née l’écriture à deux.
Et La Voie du Talion, un thriller où se rencontrent l’être humain avec ses failles et ses blessures et le manipulateur, son clone dénué d’empathie. …Pur produit de la société moderne où l’on consomme, déchiquette puis l’on jette.
Dans ce roman, la soif de puissance et de domination rencontre l’être humain avec ses failles et ses faiblesses. Un roman où le bien et le mal ne sont pas forcément là où on le pense. Et où le chemin à suivre n’est pas toujours celui tout tracé. Il faut parfois sortir des rails pour ne pas se perdre totalement. Emprunter la petite route cabossée qui n’est pas forcément la plus confortable, mais est pourtant la seule qui peut nous conduire là où le devoir nous appelle.
Si vous voulez en savoir plus, il ne vous reste plus qu’à suivre la Voie vous aussi…
ON PARLE DE "LA VOIE DU TALION" (Revue de presse) !
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